Le traité de Maastricht, signé le 7 février 1992, l'atmé le 2 décembre 1992 à une large maj orité par le Bundestag (543 oui, 17 non et 8 abstentions), s'inscrit dans la continuité de la construction européenne à laquelle l'Allemagne est associée depui la fondation de la communauté européenne du charbon et de l'acier en 1951. Les bonleversements politiques et économiques au sein de l'Europe centrale et orientale, la réunification allemande, l'attitude de la Bundesbank qui, en relevant ses taux d'intérêt, a mis en difficnlté le système monétail-e européen, édifié grâce à la coopération du président français Valéry Giscard d'Estaing et du chancelier allemand Helmut Schmidt, les réticences manifestes en Allemagne devant le projet de création d'une monnaie unique, invitent à s'interroger sur les positions allemandes face à la construction européenne. Cette analyse est particulièrement opportune puisque l'Allemagne a vécu en 1994 une année électorale marquante, avec notamment les élections au Parlement européen et les élections au Bundestag et qu'elle a assumé pour la première fois depuis la réunification la présidence de la communauté an cours du second semestre de 1994.
par Marie-Renée DIOT-DURIATTI
Professeur à l'Université de Picardie Jules Verne
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